Isolation d’un plancher en bois : quels sont les principes de base à connaître absolument ?

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Vous rêvez d’un cocon douillet, à l’abri des bruits parasites ? Ne négligez pas l’isolation phonique de votre plancher en bois ! Matériau chaleureux, mais conducteur de sons, le bois nécessite une approche spécifique. Découvrez à présent les fondamentaux d’une isolation réussie, pour que seul le chant des oiseaux vienne troubler votre quiétude.

 

Les enjeux acoustiques d’un plancher bois

 

Un plancher en bois non isolé peut vite devenir le talon d’Achille de votre confort. Les bruits aériens comme les conversations ou la musique s’y propagent allègrement. Sans oublier les bruits d’impact : talons qui claquent, chutes d’objets… De quoi vous faire bondir ! Résultat, une ambiance sonore désagréable et un repos troublé. Pourtant, quelques principes de base bien appliqués permettent de corriger efficacement la situation. L’isolation phonique d’un plancher bois à l’étage, vise à créer une barrière aux ondes sonores. Elle absorbe les vibrations pour un chez-soi enfin serein, où il fait bon vivre. Le choix des matériaux isolants, leur épaisseur et leur mise en œuvre sont déterminants pour une isolation phonique au top.

 

Comprendre les critères de réussite

 

Une isolation phonique performante repose sur divers critères clés. Avant tout, la densité de l’isolant joue un rôle majeur : plus il est dense, meilleure sera l’isolation. Misez donc sur des matériaux comme la fibre de bois à haute densité. L’épaisseur de la couche isolante est aussi primordiale. L’idéal ? Entre 70 et 100 mm, selon l’espace disponible. Autre point crucial : l’étanchéité à l’air. En effet, les fuites d’air sont autant de passerelles pour le bruit ! Une pose soignée de l’isolant, en continu et sans interstices, s’impose. Les moindres recoins doivent être comblés, comme au niveau des tuyaux ou des câbles. Enfin, désolidariser le plancher des murs et plafonds limite la transmission des vibrations et donc des nuisances sonores.

 

Isolation par le dessous : la méthode incontournable

 

L’isolation d’un plancher de bois par le dessous reste la solution phare. Pourquoi ? Elle permet de conserver l’aspect chaleureux du bois apparent côté pièce de vie. C’est aussi la méthode la plus efficace, surtout quand le plancher repose sur un sous-sol ou des combles. Concrètement, on vient fixer des suspentes métalliques anti-vibratiles entre les solives. Elles soutiennent des montants qui accueillent l’isolant. Côté sous-face, un pare-vapeur est indispensable pour protéger l’isolant de l’humidité. Il faut le poser avec soin, pour une parfaite étanchéité à l’air. Le tout est complété par un habillage type plaques de plâtre. Pour un résultat optimal, penser à désolidariser ce doublage des murs périphériques.

 

Isolation par le dessus : une alternative parfois nécessaire

 

Dans certains cas, l’isolation par le dessus s’impose. Par exemple en l’absence d’accès par le sous-sol, ou pour ne pas perdre en hauteur sous plafond. Mais gare : cette technique est plus complexe et potentiellement moins performante. Elle implique en effet de déposer le revêtement de sol, puis de glisser l’isolant entre solives, avant repose du plancher. Un frein vapeur sous l’isolant protègera la structure bois de l’humidité ambiante de la pièce. Autre écueil : les solives créent des ponts phoniques. On les atténue en posant un isolant souple en sous-face. Cela dit, si la hauteur le permet, on ajoutera plutôt une couche d’isolant sur lambourdes, sous un nouveau parquet.

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